Une détenue fait comparaitre son employeurs esclavagiste devant les Prud'hommes!
Une première derrière les barreaux assurément. à lire sur le site de l'Armurerie:
Une détenue devant les prud'hommes
Dernière minute:
C'est une révolution dans le monde carcéral. Le conseil des prud'hommes de Paris a estimé, vendredi 8 février, que le droit du travail s'appliquait également en prison. Il s'est prononcé en faveur de Marilyn Moureau, téléopératrice de septembre 2010 à avril 2011 à la maison d'arrêt de Versailles (Yvelines), qui réclamait l'obtention du statut de salariée. Une décision qui risque de modifier en profondeur l'organisation du travail carcéral. Explications.
LES PRUD'HOMMES DE PARIS SE PRONONCENT EN FAVEUR D'UNE DÉTENUE ET RECONNAISSENT QUE LE DROIT DU TRAVAIL DOIT S'APPLIQUER EN PRISON
(à faire tourner l'info afin d'inciter tous les emprisonnés bossant dans les taules de fRance à saisir les mêmes "prud'hommes" et d'exiger l'application des "droits" et rémunérations du taf...Du moins ce qui en subsiste encore!).
En taule souvent les prisonniers ne touchent que 20% du SMIC... Il me souvient d'avoir bossé pour"GEMAC"(Fabrique de gants et de tabliers ignifugés et molletonnés permettant de prendre les plats bouillants passés au four), à Fleury en 72/73.
A la fin de la journée (huit heures) j'avais à peine de quoi cantiner un paquet de gauldo et deux timbres ou une boite de ricorée!!! Enfin mis en "liberté provisoire", je n'ai jamais vu le plus petit fifrelin d'une semaine de labeur en atelier sous l'oeil des matons!!!!!
_Le 09/02/13:L'ARMURERIE....
Contester et subir : formes et fondements de la critique sociale des travailleurs détenus